Le ministère de la Santé a recommandé aux citoyens d’éviter de voyager en République de Guinée équatoriale et en République unie de Tanzanie, sur la base de ce qui a été annoncé par les autorités sanitaires de ces pays concernant l’épidémie de fièvre de Marbourg, et conformément aux recommandations du Centre de prévention et de lutte contre les maladies du Golfe, jusqu’à ce que la maladie soit maîtrisée.
Le ministère a également recommandé, dans un communiqué hier, aux ressortissants koweïtiens présents dans ces deux pays et les pays voisins de suivre les mesures préventives annoncées par les autorités sanitaires locales et de prendre les précautions nécessaires pour réduire les risques de transmission de l’infection.
Le ministère a déclaré qu’il continuait de suivre de près la situation sanitaire dans ces pays avec les autorités régionales et internationales, ainsi que la situation épidémiologique de la maladie dans le monde, et qu’il émettrait les instructions nécessaires en cas de nouveaux développements.
Pour sa part, une source médicale a exclu la possibilité que le virus se propage dans le pays, affirmant que cela était improbable ou peu probable, car il n’y a pas de vols directs avec ces deux pays.
L’Organisation mondiale de la santé accélère ses efforts pour faire face à ce virus mortel et trouver rapidement des moyens de développer des vaccins, d’autant plus que, selon l’Organisation, il est très virulent, avec un taux de mortalité de 88 %.
Les sources médicales ont déclaré à Al-Rai que la probabilité que le virus de Marbourg devienne une pandémie mondiale était faible, mais que sa dangerosité réside dans un taux de mortalité élevé qui dépasse 88 %.
Elles ont souligné que les avertissements des pays pour éviter de voyager vers les pays où sévit le virus étaient une mesure préventive normale. Le virus a été suivi depuis sa découverte en 1967 avec des cas d’infections spécifiques, dont le taux le plus élevé a été atteint en 2005 avec environ 300 cas.
Modes de transmission de l’infection
Contact direct avec les liquides corporels du patient, y compris le sang, la salive, la sueur et les vomissements.
Relations sexuelles, où le virus est présent dans le liquide séminal du patient pendant environ 7 jours après la guérison.
Contact avec des surfaces et des outils contaminés par les liquides du patient infecté.
Les blessures ou les coupures dans la peau d’une personne non infectée en contact avec du sang ou d’autres liquides corporels du patient infecté.