JULIA

Par Martine Raggi

Appuyée sur le mur de pierre du 42, rue Pez, dans le quartier de Malasaña à Madrid, une statue en bronze grandeur nature d’une jeune femme tenant une paire de livres attire le regard.
Elle s’appelle Julia, et une légende vieille de plus de 150 ans tourne autour d’elle.

Au milieu du XIXe siècle, seuls les hommes avaient le droit d’aller à l’université. Dans ce contexte, une rumeur a circulé à propos d’une femme qui fréquentait l’Universidad Central de la Calle San Bernardo. Cette femme s’est avérée être une jeune fille qui a pu être autorisée d’entrer à l’université pour étudier parce qu’elle s’habillait comme un homme.

Avec le temps, la légende est restée vivante au point qu’en 2003, le sculpteur et peintre Antonio Santín a rendu hommage à cette mystérieuse femme dont on ne sait rien d’autre aujourd’hui.
L’auteur a appelé son travail de rue “Tras Julia”.

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