Les Nations Unies ont annoncé avoir recensé 138 millions d’enfants dans le monde engagés dans le travail des enfants l’année dernière, dont 54 millions dans des travaux dangereux, avertissant que ce phénomène persiste à l’échelle mondiale malgré les progrès réalisés dans sa lutte ces dernières années. Un rapport conjoint publié à Genève par l’Organisation internationale du Travail (OIT) et le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) à l’occasion de la Journée mondiale du jeu (11 juin) et de la Journée mondiale contre le travail des enfants (12 juin), et rapporté par KUNA, indique que l’agriculture reste le secteur le plus important attirant le travail des enfants à 61 %, suivi des services à 27 %, comme le travail domestique, puis du secteur industriel à 13 %, y compris les industries métallurgiques et manufacturières.
Le rapport a également enregistré des disparités régionales dans les taux d’emploi, la région Asie-Pacifique enregistrant la plus forte baisse de prévalence, de 5,6 % à 3,1 % (une baisse de 49 millions à 28 millions). Parallèlement, l’Afrique subsaharienne compte toujours le plus grand nombre absolu d’enfants travailleurs, soit environ 87 millions, malgré une baisse de 23,9 % à 21,5 %.

