Fuyant de la mort à la vie, ou du désespoir à l’espoir, les corps des jeunes hommes et des enfants s’accumulent dans de maigres embarcations, emportant avec eux leurs rêves, petits et grands, pour que les flots de la mer déracinent leurs corps et leurs rêves ensemble, pour que les les révoltes mondiales et les agences de presse s’affairent à suivre leur tragédie, et les organisations humanitaires et caritatives, les affaires des réfugiés et autres se parlent Le temps fait alors tout taire, et la vie reprend son cycle, de sorte que la tragédie se répète dans un autre bateau de la mort, et le bruit revient avec, puis silence.
Entre noyés et disparus, ils ont partagé la catastrophe du bateau qui a fini par affronter son sombre destin au large des côtes grecques.Le port de départ était la Libye, la destination était l’Italie, et la mort était au large de la Grèce, dans un voyage qui résumait les détails d’un modèle de l’errance humaine en l’absence de sens et de la dimension humaine dans ses aspects les plus bas.
La récente catastrophe du bateau de réfugiés a entraîné la souffrance de 750 immigrés entassés dans un bateau qui ne pouvait supporter le quart des leurs. Leur tragédie, comme d’habitude, soulève la question de la responsabilité de tels incidents et de l’identité des participants à une telle tragédie récurrente.
Selon les nouvelles, 104 des 750 personnes à bord du bateau ont été secourues, et elles ont été répertoriées comme suit : 49 Syriens, dont des Palestiniens, 43 d’Égypte et 12 du Pakistan. Riche selon les actifs et les ressources réels, ses citoyens n’ont pu rien obtenir de ces richesses, ils sont donc partis chercher un moyen de subsistance ou la dignité et la liberté en dehors des frontières de leur patrie, de sorte que l’on peut dire que les pays de ces immigrants portent la responsabilité première de leur migration et de leur entrée des risques, mais cela n’en excuse pas d’autres Les guerres et les crises économiques contribuent sans aucun doute à des institutions militaires rentables, à des institutions économiques avides et à des organisations internationales utilitaires.
Les armées combattantes dans ces pays supportent le poids de la souffrance de ces réfugiés, peut-être à égalité avec les régimes politiques. dans leurs pays, tout comme le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés porte la responsabilité L’Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes est également à blâmer. En d’autres termes, la communauté internationale tout entière porte la responsabilité de la souffrance des réfugiés et de la tragédie de leurs embarcations branlantes.
Le trafic d’immigrants est devenu comme le trafic de drogue et le blanchiment d’argent, parrainé et géré par d’énormes mafias s’étendant sur un réseau entourant la carte du monde, frappé de celle-ci et stable ou refuge et sanctuaire, et nous avons tous sans aucun doute entendu parler d’histoires de trafic d’êtres humains qui est devenu populaire dans les années 90 avec l’augmentation des tensions et des guerres dans la région du Moyen-Orient Et comment il y a des villages entiers qui vivent sur les rives des rivières ou des mers qui sont devenus subsistant grâce au trafic de personnes et à leur transport vers l’Europe en particulier. même un village célèbre dans l’un des pays arabes. On dit que la plupart des gens qui s’y trouvent vivent du trafic de réfugiés, et ceux-ci ne peuvent pas travailler seuls. L’asile nécessite la coopération de toutes les parties, que ce soit de la mère patrie ou du pays d’accueil En effet, il existe des voies et des voies spécifiques dans lesquelles ce commerce est actif et ses revenus dépassent des centaines de millions par an.
Tous les efforts pour contrôler ces routes et ces mafias n’ont pas réussi, mais au contraire, plus les restrictions de mouvement s’y accroissaient, plus le coût pour les réfugiés doublait.
Ces réseaux de contrebande comprennent des agences de voyages, des banquiers, des bureaux d’exploitation, des compagnies aériennes, des aéroports, des chauffeurs, des traducteurs et des hauts fonctionnaires, et ils génèrent d’énormes sommes d’argent, et l’un d’eux les a décrits comme non moins rentables que ce que le commerce des armes et de la drogue fait parfois. Le HCR les confronte de quelque manière que ce soit.
Le problème est que les origines de ces entreprises sont des âmes qui portent des rêves et des espoirs, des âmes et des personnes en voyage échappant de la mort à la vie, dans des bateaux qui n’offrent souvent que l’option de la mort et de la souffrance. La plupart d’entre eux se sont retrouvés face à un choix difficile entre la mort par la force ou la violence dans leur patrie, et entre la mort par noyade dans les bras de la mer, c’est donc un voyage entre deux types de mort différents, rien de plus. Et entre deux juges différents, dont l’un échoue à sauver 750 personnes misérables, et l’autre mobilise le monde avec tout l’équipement de sauvetage pour rechercher cinq riches aventuriers qui se sont perdus dans une aventure de plongée pour découvrir les restes du Titanic.
Que Dieu aide les réfugiés, car les gens sont trop occupés à surveiller et suivre leurs nouvelles, et rien d’autre.
Par notre correspondante prof. Suad Fahd Al Mojil
écrivaine koweïtienne ✍️