“Il attend un nouveau déclin face aux grandes puissances, avec son retard militaire et économique.” • “Notre réveil est encore faible face à l’armement mondial, et les règles du jeu ont changé à cause de puissances comme la Russie et Iran. » • « Les Européens doivent montrer qu’ils ne sont pas subordonnés aux États-Unis et construire un bouclier anti-missile », a prévenu le président français Emmanuel Macron, dans un discours qu’il a prononcé hier à la Sorbonne.
L’Europe sera confrontée, au cours de la prochaine décennie, au danger de la « mort » ou de la retraite devant les autres grandes puissances, soulignant les dangers du retard militaire et de la détérioration économique du continent européen par rapport à la Chine et aux États-Unis. Macron a appelé les pays européens à formuler une stratégie de défense européenne « crédible » face aux « missiles russes », et a parlé de « changer les règles du jeu » grâce à des puissances comme la Russie et l’Iran, exprimant ses regrets pour « le réveil ». qui est encore très faible face au réarmement généralisé dans la région.
Face à l’éventualité d’un désengagement américain, le président français a appelé à une « Europe forte » capable « d’imposer son respect », « d’assurer sa sécurité » et de restaurer son « indépendance stratégique », soulignant la nécessité pour l’Europe de montrer qu’elle est pas subordonné aux États-Unis. Il a souligné la nécessité de disposer d’un “bouclier antimissile” et de renforcer “les capacités européennes dans le domaine de la cybersécurité et de la défense”, défendant “d’accorder la priorité aux fournisseurs européens dans l’achat d’équipements militaires”.
Avant les élections au Parlement européen prévues le 9 juin, où l’extrême droite devrait réaliser des gains significatifs, un récent sondage réalisé par la Fondation Ifop Fidicial en coopération avec Le Figaro et Radio Cid montrait que l’extrême droite française, menée par Marine Le Pen, pourrait remporter les élections présidentielles prévues en 2027. Le sondage a montré que le Premier ministre français Gabriel Attal, qui a réussi en quelques mois à s’imposer sur la scène politique comme l’un des sérieux prétendants à la succession de Macron, ne l’a pas encore fait. a annoncé son intention de se présenter, peut se qualifier pour le second tour de l’élection présidentielle avec 20 pour cent des voix, contre 35 pour cent pour Le Pen et 14 pour cent pour le candidat de la gauche radicale Jean-Luc Mélenchon.