Un test sanguin révolutionnaire détecte des maladies mortelles en quelques minutes…

Des scientifiques de l’Université d’État de l’Arizona ont dévoilé NasRED, un test sanguin révolutionnaire en une seule goutte capable de détecter des maladies telles que la COVID-19, Ebola, le VIH/SIDA et la maladie de Lyme avec une rapidité et une précision étonnantes.

L’appareil utilise des nanoparticules d’or pour détecter des marqueurs microscopiques de la maladie et fournit des résultats en seulement 15 minutes, surpassant les tests de laboratoire traditionnels en termes de sensibilité, de rapidité et de coût. Portable, il ne coûte que 2 dollars par test et peut être utilisé aussi bien dans les cliniques isolées que dans les hôpitaux en zone urbaine, offrant ainsi un soutien essentiel à la détection précoce et au contrôle des épidémies dans le monde entier, selon ScienceDaily.

Test à 2 dollars

Le test, développé par des chercheurs de l’Université d’État de l’Arizona, repose sur de minuscules nanoparticules d’or conçues pour détecter des quantités infimes de protéines associées à la maladie. Hautement sensible, ce dispositif permet de détecter des maladies à partir de quelques centaines de molécules seulement dans un très petit échantillon liquide – une fraction d’une seule goutte. Cette sensibilité est environ 100 000 fois supérieure à celle des tests de laboratoire standard.

Dans une nouvelle étude, des chercheurs ont démontré que ce test permet de détecter avec précision le virus responsable de la COVID-19 et de le distinguer clairement des autres infections.

« Nous disposons d’un test antigénique rapide, rapide et facile à utiliser, dont la sensibilité surpasse même celle des tests de laboratoire. C’est un véritable défi », déclare Zhao Wang, auteur principal de la nouvelle étude. Ces recherches sont publiées dans le dernier numéro d’ACS Nano.

Enrayer la propagation des maladies infectieuses

Les maladies infectieuses comptent parmi les menaces les plus graves auxquelles l’humanité est confrontée, causant d’immenses souffrances et des dommages économiques considérables dans le monde entier. Ensemble, elles causent plus de 10 millions de décès chaque année dans le monde et constituent la principale cause de décès dans les pays à faible revenu.

Selon une étude publiée dans la revue BMJ Quality & Safety, près de 800 000 Américains meurent ou tombent malades chaque année à la suite d’erreurs de diagnostic. Nombre de ces cas concernent des infections ou des maladies vasculaires qui auraient pu être traitées si elles avaient été détectées plus tôt.

Dans de nombreux pays à revenu faible ou intermédiaire, l’accès à des tests diagnostiques fiables est limité, voire inexistant. Le coût élevé des équipements, le manque de personnel qualifié et les longs délais d’exécution contribuent à des diagnostics retardés ou manqués, souvent aux conséquences désastreuses.

Un test rapide comme celui-ci pourrait permettre aux professionnels de santé de première ligne du monde entier de détecter les infections précocement et d’intervenir avant que les épidémies ne deviennent incontrôlables.

Un diagnostic en or étonnant

Ce nouveau test repose sur de minuscules nanoparticules d’or, conçues pour détecter des quantités infimes de protéines associées à des maladies. Les chercheurs enrobent ces nanoparticules de molécules spéciales conçues pour détecter des maladies spécifiques. Certaines nanoparticules contiennent des anticorps, de petites molécules qui agissent comme des aimants. Les anticorps se fixent aux protéines libérées par les virus ou les bactéries lorsqu’ils infectent l’organisme. D’autres nanoparticules contiennent des antigènes, des fragments de protéines prélevés directement sur les virus ou les bactéries eux-mêmes. Ces antigènes attirent les anticorps que l’organisme produit naturellement pour combattre l’infection.

Une fois ces nanoparticules encapsulées, elles sont mélangées à un petit échantillon de liquide organique, comme une goutte de sang, de salive ou de liquide nasal. En cas de maladie, la plupart des nanoparticules se déposent au fond du tube. En l’absence de maladie, elles restent en suspension dans le liquide.

Loading

Rate this post

La Gazette

Learn More →

You May Have Missed!