Conférence de Munich sur la sécurité…

La 61e Conférence de Munich sur la sécurité a débuté hier avec la participation d’une délégation koweïtienne dirigée par Son Altesse Cheikh Ahmed Al-Abdullah, Premier ministre, ainsi que de plus de 60 chefs d’État et de gouvernement, 100 ministres des Affaires étrangères et de la Défense, en plus de représentants de dizaines d’organisations non gouvernementales et de personnalités éminentes du monde de la sécurité, de la politique et de l’économie.

Le président allemand Frank-Walter Steinmeier a ouvert la conférence par un discours dans lequel il a condamné l’attaque à la voiture-bélier survenue jeudi à Munich, perpétrée par un réfugié afghan, qui a fait 30 blessés, dont certains grièvement.

Steinmeier a exprimé l’espoir que les participants à la session de cette année seraient en mesure de mener un dialogue respectueux afin de discuter des crises et des conflits internationaux.

Il a souligné que le monde et les partenaires peuvent compter sur l’Allemagne malgré les élections anticipées qui auront lieu le 23 de ce mois et les conséquences de celles-ci sur le vide gouvernemental que connaît l’Allemagne, soulignant la guerre en Ukraine et son importance du point de vue de la sécurité pour l’Europe, affirmant que cette guerre a placé l’Europe face à de nouveaux défis de sécurité.

Concernant les relations avec les Etats-Unis concernant les dépenses de l’OTAN, Steinmeier a déclaré que son pays assumerait ses responsabilités à cet égard, et a appelé le vice-président américain J.D. Vance à impliquer les Européens dans toutes les discussions qui précèdent les décisions américaines.

Steinmeier a appelé les Européens et les États-Unis à continuer d’apporter leur aide à l’Ukraine afin de l’aider à faire face à ce qu’il décrit comme une « agression russe ».

Concernant les développements au Moyen-Orient, le président allemand a critiqué les déclarations du président américain Donald Trump concernant la réinstallation des habitants de Gaza, affirmant qu’il avait ressenti une forte opposition à ces projets lors d’une récente visite en Jordanie.

De son côté, le président de la conférence, Christoph Heusgen, a souhaité la bienvenue aux participants et a commencé son discours de bienvenue en observant une minute de silence en mémoire des victimes de l’accident.

Heusgen a souligné le rôle de la Conférence de Munich sur la sécurité dans le « rapprochement des points de vue » et le dialogue afin de parvenir à des solutions à de nombreux conflits auxquels le monde est confronté et aux défis auxquels la communauté internationale est confrontée.

L’ordre du jour de la conférence montre que les activités de la première journée se concentrent sur les défis auxquels est confrontée la sécurité internationale, notamment la « gouvernance internationale », la « résilience de la démocratie » et la « sécurité climatique », à travers des dizaines d’événements et de panels de discussion.

La conférence vise également à explorer les moyens de réformer le système mondial pour le rendre plus inclusif et plus juste face à l’escalade de la multipolarité, en plus de réformer les Nations Unies et de renforcer la coopération entre les pays.

La conférence discutera également de la montée du populisme, de l’ingérence étrangère dans les élections démocratiques, de la cybersécurité, des obstacles géopolitiques à la coopération entre les États et les gouvernements, et de la relation entre le changement climatique et les conflits internationaux tels que les migrations forcées et les pénuries de ressources.

Son Altesse Cheikh Ahmed Al-Abdullah, Premier ministre, est arrivé mercredi à Munich, à la tête de la délégation koweïtienne participant à la 61e session de la Conférence de Munich sur la sécurité.

Son Altesse le Premier Ministre a souligné dans un communiqué de presse à son arrivée l’importance de cette conférence pour répondre aux défis les plus urgents en matière de sécurité mondiale et offrir une opportunité de mener des dialogues constructifs visant à trouver un terrain d’entente qui renforce l’action commune et la coopération et résout les différends et les crises régionales et internationales.

Son Altesse a déclaré que les défis majeurs et multiples auxquels notre monde est confronté aujourd’hui nécessitent que les décideurs élaborent une feuille de route consensuelle et globale pour améliorer les niveaux de sécurité dans le monde et unifier les efforts en vue de renforcer les piliers de la stabilité et d’approfondir les liens et la coopération internationaux afin de construire un avenir sûr pour le monde qui apporte le bien et la prospérité au profit de nos pays, de nos peuples et du monde dans son ensemble.

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