La présidente de la Banque centrale européenne s’est exprimée devant quelques députés européens sur le projet d’euro numérique.
Christine Lagarde a défendu bec et ongles le projet d’euro numérique de la Banque centrale européenne (BCE). “Nous travaillons à protéger la vie privée mais puisque l’argent numérique laisse une trace sur la blockchain, cela ne sera pas entièrement anonyme comme c’est le cas avec un billet de banque”, a déclaré lundi la présidente de la Banque centrale européenne (BCE) devant les députés de la commission des affaires économiques et monétaires du Parlement européen.
Certains députés sont sceptiques à l’égard de ce projet qui pose des questions en matière de confidentialité des données des utilisateurs. “Faites-vous une différence entre anonymat et vie privée? Comment garantir la vie privée sans garantir l’anonymat?”, a demandé le député européen allemand Gunnar Beck (de l’AFD, classé à l’extrême-droite) à Christine Lagarde.
Christine Lagarde a fait valoir certains objectifs de l’Europe pour aborder l’épineuse question de l’anonymat.
“Procurer l’anonymat que les billets de banque offrent, c’est contraire à l’objectif de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. Les données ne seront pas à la disposition de la BCE, ce ne sera pas une BCE Big Brother qui va se pencher sur le détail des transactions”, a précisé Christine Lagarde. 👉 Non, ce sera les banques…
👉 Et les euros programmables, et le paiement conditionnel ? On en parle surtout pas. Faudrait pas effrayer le peuple.
Par notre correspondante à Paris
Mme. Afrah VERICHON