Le rapport annuel du Département de surveillance des performances publié par le Bureau d’audit pour l’année 2023/2024 a révélé l’absence d’un plan et d’un mécanisme de surveillance environnementale unifié et clair entre les agences concernées par la protection de l’environnement marin et côtier contre les polluants de l’eau qui y sont déversés, en raison de la multiplicité des agences et des différentes juridictions et pouvoirs entre elles.
Le rapport indique que le Département des Affaires Environnementales du Ministère des Travaux Publics a déclaré qu’il n’est pas dans ses compétences pour dénoncer des violations environnementales, mais qu’il s’adresse plutôt à l’Autorité Publique de l’Environnement en cas de découverte d’infractions sur les installations publiques. n’ont pas la capacité de police judiciaire, et le rôle de la Direction de l’Environnement, de l’Hygiène et de la Sécurité n’a pas été identifié ainsi que de la Direction de l’Assainissement des Eaux Pluviales de l’Autorité Générale des Routes et des Transports Terrestres à cet égard.
Il a souligné que cela conduit à l’incapacité de prendre des mesures urgentes pour remédier aux violations environnementales concernant les évacuations d’eau de pluie et à leur faible efficacité.
Rejet des eaux usées dans le réseau d’eaux pluviales
Le rapport indique que le ministère des Travaux publics considère que l’Autorité générale des routes et des transports terrestres est l’entité responsable des violations environnementales surveillées par l’Autorité publique de l’environnement dans les égouts pluviaux, et recommande à l’Autorité de prendre les mesures nécessaires pour y remédier et veiller à ce qu’ils ne se reproduisent pas.
Il a expliqué que l’une des tâches du Département d’Audit Environnemental du Ministère était de suivre les rejets illégaux et les raccordements au réseau d’eaux pluviales, en plus du réseau d’égouts, ce qui indique la présence de duplications dans le processus de surveillance et de chevauchements de compétences entre les autorités.
Il a déclaré qu’il n’y avait pas de contrats pour l’entretien des égouts pluviaux entre les deux entités, l’Autorité générale des routes et des transports terrestres et le ministère des Travaux publics en 2022, et que les contrats dans les deux entités concernaient « uniquement la construction et le nettoyage », » qui indique un chevauchement de juridictions, et l’absence de définition des responsabilités entre les deux entités, ce qui expose le milieu marin et côtier aux risques de pollution et menace la santé et la sécurité des résidents.
Le rapport indique que la loi n° 115 de 2014 portant création de l’Autorité générale des routes et des transports terrestres ne prévoyait aucune tâche ou compétence liée à l’établissement et à l’entretien des réseaux pluviaux, mais attribuait à l’autorité les tâches liées à la gestion et à l’entretien. développer le système de transport terrestre et les réseaux routiers pour résoudre les embouteillages et réduire les risques environnementaux résultant des activités de transport et de l’industrie. Cela indique que l’Autorité n’a pas compétence sur les réseaux pluviaux conformément à la loi qui les établit.
Il a souligné qu’une équipe de travail conjointe a été constituée entre le Ministère des Travaux Publics et l’Autorité Publique de l’Environnement pour détecter les violations et infractions auxquelles le réseau public est exposé, conformément à la Résolution ministérielle n° 23 de 2021, afin d’entreprendre cette tâche. d’inspecter l’emplacement des égouts pluviaux et d’identifier les raccordements illégaux qui y sont connectés, de collecter des échantillons d’eaux usées et de dresser des rapports d’infractions, le cas échéant, mais l’équipe ne comprenait aucun représentant de l’Autorité générale des routes et des transports terrestres, qui. est l’organisme responsable des réseaux pluviaux, selon l’avis du Ministère des Travaux Publics.
Le rapport indique que la Commission de démêlage et de définition des responsabilités entre le ministère des Travaux publics et l’Autorité générale des routes et des transports terrestres a été reconstituée par la résolution n° 1538 de 2022, dans laquelle la commission a examiné la loi sur la protection de l’environnement n° 42 de 2014 et ses amendements et règlements exécutifs concernant la détermination de la dépendance des réseaux de pluie et d’égouts, et la Commission a conclu que l’autorité Celle qui s’occupe de la conception et de la construction des exutoires de pluie et des réseaux principaux, et de l’octroi des autorisations de raccordement au réseau, est actuellement l’Autorité générale pour Routes et Transports Terrestres après sa création, et le transfert intégral de ses fonctions au Secteur de l’Ingénierie Routière, ce qui est en contradiction avec la loi de sa création.