Au cours des neuf premiers mois de 2025, le Koweït a produit environ 220 700 tonnes de produits agricoles, répartis en 79 catégories, dont les légumes, les fruits et les légumes-feuilles. Cela représente une augmentation de 10 %, soit environ 20 200 tonnes et 7 catégories supplémentaires, par rapport à la même période en 2024.

Selon les données de l’Administration générale des statistiques, la valeur de ces produits a progressé de 6,7 %, soit 1,509 million de KD, pour atteindre 23,909 millions de KD, contre 22,4 millions de KD. La production du premier trimestre a atteint 74 608 tonnes, pour une valeur de 10,347 millions de KD. La quantité a augmenté de 59 % au deuxième trimestre, pour s’établir à 118 590 tonnes, mais la valeur a diminué de 16,3 % pour atteindre 9,06 millions de KD. Au troisième trimestre, la production a de nouveau chuté de 43,3 %, soit environ 3,75 millions de dinars koweïtiens (KD), pour atteindre 27 500 tonnes d’une valeur de 4,9 millions de KD.

Le concombre est resté le produit agricole le plus produit au cours des neuf premiers mois de l’année, avec environ 33 250 tonnes d’une valeur de 6,32 millions de dinars koweïtiens, soit une hausse de 41 % et 26,4 % du total. La tomate a suivi avec environ 58 104 tonnes d’une valeur de 5,4 millions de dinars koweïtiens, soit une augmentation de 6,8 %, représentant 22,5 % de la production.

Le poivron est arrivé en troisième position avec une part de marché de 11,5 %, soit 9 900 tonnes d’une valeur d’environ 2,75 millions de dinars koweïtiens, ce qui représente une augmentation de 13,8 %. L’aubergine a suivi avec une part de 10,7 %, soit 15 321 tonnes d’une valeur de 2,565 millions de dinars, ce qui représente une augmentation de 22,5 %. La pomme de terre a représenté 6,8 % de la production, avec 13 500 tonnes d’une valeur de 1,62 million de dinars, soit une baisse de 25,2 %.

Les quantités des cinq variétés ont atteint environ 130 110 tonnes, soit environ 59 % de la production totale sur neuf mois, pour une valeur de 18,65 millions de dinars, représentant environ 78 % de la valeur totale des produits. La production de laitue a atteint 9 900 tonnes, d’une valeur de 774 980 dinars ; celle de courge, 5 855 tonnes, d’une valeur de 618 000 dinars ; et celle de gombo, 1 010 tonnes, d’une valeur de 466 000 dinars. Le chou-fleur a été produit en 3 772 tonnes, pour une valeur de 430 700 dinars ; la courgette en 2 400 tonnes, pour une valeur de 456 000 dinars ; le niébé en 705 tonnes, pour une valeur de 310 000 dinars ; les haricots en 805,3 tonnes, pour une valeur de 222 000 dinars ; la coriandre en 1 470 tonnes, pour une valeur de 200 000 dinars ; les oignons secs en 2 824 tonnes, pour une valeur de 180 000 dinars ; et le maïs en 897 200 tonnes, pour une valeur de 157 000 dinars. Des milliers de tonnes de chou ont été produites, dont 4 130 tonnes ont été vendues pour 94 400 dinars.

Malgré l’augmentation des quantités, la valeur des produits n’a pas suivi cette tendance. En réalité, la valeur a diminué au deuxième et au troisième trimestre, pour s’établir à 9,06 millions de dinars, puis à 4,9 millions de dinars. Cette baisse s’explique par plusieurs difficultés, notamment :

1- Un excédent de production pour certaines variétés. La production saisonnière de cultures telles que les concombres et les aubergines a dépassé la demande, entraînant une diminution de leurs prix de vente.

2- Des coûts de production élevés. Malgré l’augmentation des quantités, la hausse du coût de l’énergie et des engrais a pesé sur la rentabilité finale.

3- La nette prédominance de cinq cultures révèle un manque de diversification réelle de la production, les agriculteurs privilégiant des cultures sûres et bénéficiant d’un marché garanti.