Gauvin à Al-Jarida : la francophonie n’est pas seulement une langue, mais un échange culturel entre les peuples koweïtien et français.
A l’invitation de l’Ambassadeur de France au Koweït, Olivier Gauvin, les membres du Bureau exécutif du Conseil pour la promotion de la Francophonie au Koweït se sont réunis pour discuter du programme de la Francophonie, qui débutera le 13 avril par un concert organisé par l’Ambassade de Belgique, suivi d’une série d’événements dans divers domaines culturels, scientifiques, éducatifs, juridiques et sportifs.
Al-Jarida a participé à la réunion, à laquelle participaient des représentants des ambassades de France, de Belgique, du Canada, d’Arménie, du Liban, d’Égypte, de Tunisie et du Maroc. L’ambassadeur de France au Koweït a confirmé à Al-Jarida que « le Koweït contribue de manière significative à la francophonie, puisque de nombreux textes d’auteurs koweïtiens ont été traduits en français, comme ceux de Taleb Al-Rifai dans le domaine du roman, et de Sheikha Suad Al-Sabah dans le domaine de la poésie. » Il a souligné que « la musique a eu sa part dans cet échange culturel, à travers la mise en œuvre de plusieurs projets musicaux importants ». Cette déclaration s’est déroulée en marge d’une réunion des membres du Bureau exécutif du Conseil pour la promotion de la francophonie dans l’Etat du Koweït, à laquelle ont participé des représentants des ambassades de France, de Belgique, du Canada, d’Arménie, du Liban, d’Egypte, de Tunisie et du Maroc. « Le musicien et chercheur français Julien Sibillot, qui étudie et documente les chansons traditionnelles koweïtiennes, comme les vieux chants de pêcheurs, a traduit les paroles de ces chansons en français », a noté Govan.
Il a poursuivi : « De plus, l’année dernière a été marquée par un magnifique concert de l’Orchestre Philharmonique de Paris, qui s’est produit au Koweït en collaboration avec des musiciens koweïtiens, mêlant des chansons traditionnelles koweïtiennes à des mélodies occidentales. » L’ambassadeur de France a donné un exemple qui me tient à cœur : l’art de cuisiner. Il existe de nombreux plats koweïtiens délicieux, comme les machbous, qui se marient à la cuisine française, permettant aux Français de les déguster et de les apprécier grâce à ce dialogue culturel favorisé par la francophonie. « La francophonie n’est pas seulement une langue », a conclu Govan. « C’est aussi de la musique, de l’art, du chant, de la culture et surtout un échange entre les Koweïtiens et les Français, créant de très belles rencontres culturelles. »
