Il y a une partie dans notre mémoire dans laquelle nous gardons tous les souvenirs et beaux moments passés dans l’enfance, notamment en famille.
Je me retrouve devant mes souvenirs d’enfance, presque incomplets sans le “man’oucheh” cuit en étapes spéciales, que mon défunt père tenait à préparer à la maison, composé de thym frais et d’une quantité d’huile d’olive et végétale. Ensuite, le mélange a été livré à la boulangerie de la boulangerie Al Ghalayni à Ras Beyrouth. Mon père emmenait mon frère aîné surtout le dimanche matin en hiver. Et l’odeur s’insinuait dans nos chambres pour nous réveiller.
Et comment mes souvenirs de l’université seraient-ils complets sans la « manoushe » que j’achetais à un boulanger près de la porte supérieure de l’Université libanaise américaine ?
Et comment une visite au marché de Bourj Hammoud peut-elle être complète sans s’arrêter dans les magasins qui préparent les meilleurs sandwichs frais ? Avec une profonde gratitude, je prenais du manoucheh chaud dans une boulangerie de Marash Street.
Je me suis toujours senti chez moi parmi les bonnes personnes.
Mon manoucheh préféré est celui croustillant avec du zaatar léger, de la menthe fraîche et des tranches de “moqta” c’est-à-dire de concombre. Et bien sûr, l’ajout d’une tasse de thé chaud rend ce repas encore plus étonnant.
Par notre correspondante en Californie
Mme. Lamia Labban
Artiste et écrivaine libanaise ✍