Les marginalisés dans l’œuvre du romancier Naguib Mahfouz !
Naguib Mahfouz, grand écrivain et romancier égyptien, est décédé le 30 août 2006, laissant derrière lui un grand nombre de nouvelles et de romans, ainsi qu’un grand nombre d’articles, d’écrits, de dialogues et d’interviews de presse. La journaliste égyptienne Salwa Bakr a écrit un article dans le magazine du Caire (Al-Musawwar) le 1er septembre 2006, soit un mois après la mort du professeur Naguib Mahfouz. L’article est beau et important et s’intitule (Marginalisés dans les œuvres de Naguib Mahfouz). Elle a dit que Naguib Mahfouz a écrit sur ceux que l’historien Ibn Iyas a appelés dans son grand livre (Bada’i’ Al-Zuhur fi Waqa’i’ Al-Duhur)… la saleté du peuple, le plus bas du peuple, la racaille, les dégénérés, la classe opprimée, et ils sont eux-mêmes le lumpen prolétariat, le bas de la société, l’écume. Les marginalisés d’aujourd’hui sont la grande masse humaine qui est devenue une composante fondamentale des peuples et des sociétés des pays du tiers monde et qui augmente de jour en jour à cause du chaos de la production capitaliste, de la migration vers les villes, de la propagation du chômage, de la prévalence de l’ignorance et de la mauvaise qualité de l’éducation. L’écrivain a déclaré que les exemples des personnages des plus bas du peuple, les marginalisés ou (les vauriens) sont dispersés dans les œuvres de Naguib Mahfouz, tant en quantité qu’en qualité, puisque (Murmures de folie), le recueil de nouvelles publié en 1938, et dans Le roman (Afrah Al-Qobba) et (Afrah Al-Qobba) sont un modèle qui nous aide à comprendre la réalité humaine des grands groupes humains qui sont (les marginalisés)…

