Schopenhauer

Schopenhauer offre deux voies pour l’éthique à son lecteur : la compassion et le renoncement. Selon Schopenhauer, la compassion est l’un des fondements de l’éthique. Pour lui, il n’y a pas de moi et de toi, mais plutôt toi et moi sommes la même chose. Quand je te blesse, je me blesse moi-même en premier lieu, moralement et vraiment.

Le monde, pour Schopenhauer, est une entité unique mue par une volonté qui engendre une infinité de désirs. Ainsi, celui qui blesse autrui ignore qu’il se blesse lui-même fondamentalement. C’est pourquoi Schopenhauer rejette l’égoïsme et le considère comme la source de tous les maux.

À cet égard, Schopenhauer affirme : “En fait, la conviction que le monde et l’homme seraient mieux s’ils n’existaient pas a un effet qui nous remplit de tolérance envers les autres. En ce sens, la formule de politesse pour s’adresser à l’autre ne devrait pas être (monsieur), mais plutôt (compagnon dans la souffrance). Cela peut sembler étrange, mais cela est en accord avec la réalité, car cela nous permet de voir les autres sous leur vrai jour, et nous rappelle que la tolérance, la patience, l’amour des autres sont les choses les plus nécessaires dans la vie, des choses dont tout le monde a besoin, et que chaque être humain doit à son frère humain.”

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