L’argument climatique est mis en avant par les participants.
C’est la réunion de plus haut niveau sur le nucléaire, dont la tenue a été annoncée lors de la dernière COP, à Dubaï.
L’atome a le vent en poupe et le contexte a bien changé depuis l’accident à la centrale de Fukushima, au Japon, en 2011 ! Avec l’accélération du réchauffement climatique et l’invasion de l’Ukraine, qui a conduit à se passer du gaz russe, les projets se multiplient, explique le directeur de l’Agence internationale pour l’énergie nucléaire (AIEA) :
“Il y a beaucoup, beaucoup de projets développés dans de nombreux pays, en Europe et dans les pays du Sud, en Chine, et même en Russie ! Aux États-Unis, au Canada, en Corée, au Japon… on voit que le nucléaire fait son retour de façon très dynamique”, détaille Rafael Mariano Grossi.
L’Allemagne ne participe pas à cette réunion bruxelloise car Berlin a décidé de se passer de l’énergie nucléaire il y a un peu plus de 10 ans. Elle a d’ailleurs fermé ses trois dernières centrales l’année dernière.
La décision fait débat dans le pays et certains, au sein des conservateurs de la CDU-CSU, voudraient revenir dessus, notamment à cause de la hausse du prix de l’énergie. Mais les écologistes rappellent que le problème des déchets nucléaires est loin d’être réglé.