Deux jours nous séparent de l’entrée en vigueur de la circulaire n° 2 de 2025, récemment publiée par le premier vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur, Cheikh Fahad Al-Yousef. Cette circulaire exige que les travailleurs expatriés du secteur privé obtiennent un permis de sortie auprès des employeurs inscrits dans leurs dossiers avant de quitter le pays. Ce permis entrera en vigueur à partir de juillet prochain.
Des sources fiables au sein de l’Autorité publique de la main-d’œuvre ont révélé que le nombre total de permis de sortie délivrés aux travailleurs expatriés du secteur privé, via les systèmes automatisés de l’Autorité via la plateforme « Ashal » ou l’application « Sahal », a atteint environ 21 900 depuis l’annonce de la circulaire le 12 juin jusqu’à hier. Ce nombre devrait doubler au cours des deux prochains jours, coïncidant avec l’entrée en vigueur effective de la circulaire.
Les sources ont expliqué que les travailleurs peuvent demander un permis de sortie via le portail du travail « Ashal – Entreprises » de l’Autorité, via le site web ou via l’application gouvernementale « Sahal – Particuliers ». Elles ont souligné la nécessité de l’approbation de la demande par l’employeur via le portail ou l’application.
Les sources ont indiqué que « le délai d’obtention d’un permis de sortie, notamment en cas d’urgence et de déplacement urgent, dépend de la rapidité avec laquelle la demande est approuvée par l’employeur. Il est donc recommandé de soumettre le permis bien avant le départ. Une communication directe avec l’employeur est recommandée en cas d’urgence pour accélérer le processus d’approbation. Le permis peut être imprimé ou présenté à l’employé du port via l’application « Sahal – Particuliers » avant son départ. »
Elles ont souligné qu’en cas d’arbitraire de la part de l’employeur, d’obstruction délibérée ou de refus d’accorder le permis, le travailleur peut saisir l’unité des relations de travail compétente, en se basant sur le dossier de son entreprise, pour déposer une plainte conformément aux procédures légales en vigueur. Ils ont expliqué qu’il n’y a pas de nombre maximum de permis de sortie par an, d’autant plus que le système est ouvert sans restrictions numériques, à condition que l’employeur l’approuve.