Dissolution de l’Assemblée Nationale pour non-respect de l’Altesse…

Sur la base de « la violation par l’Assemblée nationale des principes constitutionnels en soulignant le respect dû au Conseil suprême et l’utilisation délibérée d’expressions offensantes et inappropriées », Son Altesse l’Émir, Cheikh Mishal Al-Ahmad, a publié hier le décret n° 16 de 2024 dissolvant l’Assemblée après avoir révisé la constitution et… son article 107.

Le décret précise que cette solution est intervenue après présentation au Premier ministre et approbation par le Conseil des ministres. Le premier article du décret – paru moins d’un mois après l’annonce de la formation du nouveau gouvernement – prévoyait la dissolution du Conseil, et le second obligeait le Premier ministre et les ministres – chacun dans son ressort – à mettre en œuvre présent décret, qui entrera en vigueur à compter de la date de sa publication et sera publié au Journal officiel.

Le décret de dissolution est intervenu après que le Conseil a refusé, lors de sa session ordinaire du 13 de ce mois, de supprimer le discours du Représentant Dr. Abdul Karim Al-Kandari, modérateur de la 7ème session en cours, dans laquelle il s’est écarté du texte dans son discours adressé au Conseil suprême, après l’approbation de 16 membres, dont 13 ministres, en plus du Président du Parlement national. Assemblée, Ahmed Al-Saadoun, le vice-président de l’Assemblée, Muhammad Al-Mutair, et le représentant Majid Al-Mutairi, pour supprimer le discours, alors qu’il a refusé de le supprimer. 44 députés.

L’article 107 de la Constitution stipule que “L’Émir peut dissoudre l’Assemblée nationale par décret précisant les motifs de la dissolution, à condition que l’Assemblée ne puisse pas être dissoute à nouveau pour les mêmes raisons. En cas de dissolution de l’Assemblée, des élections doivent être organisées pour la nouvelle Assemblée dans un délai n’excédant pas deux mois à compter de la date de dissolution. Si les élections n’ont pas lieu pendant cette période, le Conseil dissous retrouvera sa pleine autorité constitutionnelle, se réunira immédiatement comme si la dissolution n’avait pas eu lieu et poursuivra ses travaux. jusqu’à ce que le nouveau Conseil soit élu.

 

Selon cet article, de nouvelles élections municipales sont requises dans un délai de deux mois, à compter de la date de publication du décret, à un moment où des sources rapportent que le gouvernement envisage de publier les décrets nécessaires dans les prochains jours, pour combler le vide législatif, qui a été créé par la loi sur la Haute Commission Electorale, en raison de sa non-application en raison de sa disposition relative à la nomination des juges. Ceux-ci ne sont pas nommés et privés de l’immunité judiciaire et des avantages qu’ils obtiennent en travaillant dans le système judiciaire, ce qui a conduit à la réticence de juges à rejoindre le Conseil de la Commission.

Les sources ont expliqué que le gouvernement envisage de modifier la loi sur la Commission conformément à la législation récemment présentée par le ministère de la Justice, en la promulguant par décret de nécessité, et il est probable que la loi électorale précédente sera rétablie jusqu’à ce que le Conseil de la Commission soit élu. formé, outre l’existence de plusieurs options sur la manière la plus sûre d’organiser les élections, compte tenu de l’absence d’élections ouvertes. Un chapitre sur les restrictions électorales a été publié début février en raison de la crise de la Commission, notant que parmi ces options figure le retour au travail. avec le décret dit « Carte d’identité civile » pour que les élections se déroulent selon les listes de l’Autorité Publique d’Information Civile.

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La Gazette

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