La chaleur au Koweït atteindra les 60 degrés en été…

Les experts et les responsables ont souligné la nécessité de se préparer à affronter les changements climatiques qui ont des répercussions sur tous les aspects de la vie.

Lors de l’ouverture de la Conférence arabe sur la coopération en matière de changement climatique, organisée hier par le Fonds arabe pour le développement économique et social, ils ont souligné que l’une des plus grandes défis du changement climatique au Koweït est l’augmentation de la température estivale, qui atteindra les 60 degrés, et qu’il est nécessaire de faire face à la chaleur extrême par des projets verts et d’autres mesures pour protéger l’environnement.

Le Président du Conseil d’administration et Directeur général du Fonds arabe pour le développement économique et social, Badr Al-Saad, a déclaré que la région arabe était l’une des régions les plus touchées par le phénomène du changement climatique et ses répercussions négatives sur l’économie, soulignant que les pays du monde entier se sont mobilisés pour faire face à ce phénomène dangereux, car son impact s’est accéléré et le phénomène de sécheresse, d’incendies, de fonte des mers gelées et de disparition des rivières glaciaires devient récurrent dans des délais courts.

Al-Saad a ajouté : Bien que la contribution des pays arabes aux causes du réchauffement climatique soit faible par rapport à d’autres pays, les émissions annuelles moyennes de gaz à effet de serre pour la période 2016-2018 représentaient seulement environ 5,3 % de la moyenne mondiale, comparé à 80 % pour les pays industriels, leurs effets sur la vie des citoyens arabes sont plus graves que ceux observés dans les pays industriels.

Il a souligné que la majorité des pays arabes rencontrent des difficultés financières pour transformer leurs économies nationales en économies résilientes au changement climatique, à faible teneur en carbone, et ont besoin de mobiliser d’importants investissements pour pouvoir respecter leurs engagements. Les besoins de 11 pays arabes pour satisfaire leurs engagements nationaux en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre sont estimés à environ 71 milliards de dollars par an d’ici 2030.

Prévisions futures

De son côté, la Secrétaire exécutive adjointe de la Commission économique et sociale pour l’Asie occidentale des Nations Unies, Dr Rola Dashti, a déclaré que les prévisions futures concernant le changement climatique sont effrayantes. L’Organisation météorologique mondiale a averti ce mois-ci que les températures mondiales augmenteraient considérablement au cours des cinq prochaines années pour atteindre des niveaux sans précédent, indiquant que les températures au Koweït et en Irak pourraient atteindre 54 degrés Celsius.

Elle a souligné que les pays arabes n’ont reçu que 35 milliards de dollars de financement international pour le climat au cours de la dernière décennie, soit moins de 6 % du montant requis pour satisfaire les besoins de 11 pays arabes au cours des dix prochaines années.

Elle a mentionné que le Koweït est l’un des pays les plus touchés par le changement climatique en raison de l’augmentation sans précédent des températures élevées actuelles, ce qui en fait l’un des pays les plus chauds au monde en termes de températures.

3 exigences :

01- Planification pour faire face au changement climatique.

02- Réduction de l’intensité des émissions de gaz.

03- Plus de projets de reboisement.

L’économie verte

Le chef du département des projets au sein du Fonds arabe pour le développement, Dr Moufaq Al-Saqqar, a déclaré que la conférence vise à renforcer et soutenir le dialogue et la coopération liés au changement climatique dans les pays arabes, à échanger des expériences et à encourager les pays arabes à se tourner vers une économie verte et à mettre en place des projets verts.

Il a souligné que la conférence aborde, à travers ses différentes sessions, la réalité du changement climatique dans les pays arabes, les défis de la sécurité alimentaire et de l’agriculture, les efforts d’adaptation aux effets du changement climatique, l’atténuation de ces effets, le financement des projets verts et le rôle des Sukuk et des obligations dans leur financement.

Source: Al-Qabas

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