J’ai éteint la télévision, Internet, etc., et j’ai décidé de passer la nuit avec Ibn Hazm Al-Andalusi et son chef-d’œuvre “Le collier de la colombe”..Le malheur est qu’après avoir relu le livre, je suis devenu loin de somnolent, encore moins dormir..et mes yeux sont tombés sur la précieuse collection “Chefs-d’œuvre” que le créateur libanais a écrit. Fouad Afram Al-Bustani sur la bibliothèque arabe..et j’en ai extrait le 53e épisode, et son sujet est Ibn Hazm …il traite de la biographie et de son parcours de vie, un ministre, le fils d’un ministre, un prisonnier, un poursuivant, un fils de prisonnier, un poursuivant, etc. ! Les califes dans un coin restreint d’Andalousie, disant : “Nous avons réuni en Andalousie dans un même carré quatre califes, chacun d’eux lui prêchant le califat dans sa position. Et c’est un scandale dont on n’a pas vu la pareille : quatre hommes à trois jours de distance, tous de on les appelle les califes et la direction des croyants.” Puis il énumère les noms de ces “califes” qui ne méritent pas d’être mentionnés… Ce qui mérite d’être mentionné est l’expression “une distance de trois jours”… et comme les gens de l’époque d’Ibn Hazm parcouraient ces distances soit à cheval, à dos de mulet, à dos de chameau, à dos d’âne ou à pied… nous devons l’envier Car s’il avait vécu à l’époque actuelle de la décadence, quand les hélicoptères ont remplacé les animaux susmentionnés, il aurait été destiné, en quelques heures, à rencontrer au moins une douzaine de quasi-califes, princes des croyants, etc., et tous ne valent pas la peine d’être mentionnés !!
Notre correspondant de Budapest :
Abdul Hameed Dakkani
Poète et écrivain de Palestine

