Le changement climatique aux yeux de la Biennale de Venise…

La Biennale d’art contemporain de Venise met en lumière la fragilité de la planète et la relation humaine avec la nature, à travers les œuvres exposées lors de cet événement international, qui se poursuit jusqu’en novembre prochain. L’artiste japonaise Yuko Mohri a utilisé de simples outils et objets ménagers pour créer une œuvre d’art axée sur la réduction des fuites d’eau dans les stations du métro de Tokyo, un problème résultant des nombreuses inondations et tremblements de terre qui ont frappé la capitale japonaise.

À travers des objets simples tels que des récipients en plastique, des seaux et des tuyaux installés pour recueillir les gouttes d’eau, mais en vain, l’artiste s’est concentré sur ce que l’homme peut inventer pour lutter contre les défis auxquels la planète est confrontée. L’artiste a relié des fruits en décomposition à des fils électriques qui contrôlent un mécanisme sonore en ajustant le degré d’humidité, dans un acte qui attire les différents sens du visiteur.

La conservatrice du pavillon japonais, Suk Kyung Lee, a déclaré hier dans une déclaration à l’Agence France-Presse : « Cette œuvre vise à mettre en valeur la capacité de l’innovation humaine à porter des espoirs et à trouver des solutions lorsque nos vies sont pleines de questions délicates. » Le pavillon du Danemark se concentre sur le travail du photographe Inotic Storch à travers six séries, dont « Sun Well Summer Be Over », qui montre les effets du changement climatique, de l’urbanisation et des traditions de chasse dans l’extrême nord du Groenland. L’œuvre contient des scènes méconnues de la vie quotidienne, empreintes de nostalgie de cette région reculée où le soleil ne se couche jamais en été.

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La Gazette

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