« C’est quoi une vie d’homme ? C’est le combat de l’ombre et de la lumière… C’est une lutte entre l’espoir et le désespoir, entre la lucidité et la ferveur… Je suis du côté de l’espérance, mais d’une espérance conquise, lucide, hors de toute naïveté »

Aimé Césaire

En cette journée du 10 mai 2025, nous célébrons le 24e anniversaire de la loi
du 21 mai 2001, dite « loi Taubira » votée à l’unanimité, laquelle a notamment eu pour objet de reconnaître la traite et l’esclavage comme des crimes contre l’Humanité.

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La France a aboli deux fois l’esclavage, la première fois sous la première république,
le 4 février 1794. Cette première abolition, appliquée dans toutes les colonies à l’exception de l’île Bourbon et des Mascareignes, fut malheureusement révoquée en 1802.
Ce n’est que sous la seconde république, le 27 avril 1848, que l’esclavage fut définitivement aboli en France.

Cette journée de commémoration nationale doit être l’occasion de réfléchir à notre passé et à la place que tiennent les combats des esclaves et des abolitionnistes dans l’édification de la République française, mais aussi de mettre lumière ce que le régime républicain a apporté à la lutte contre l’esclavage.

Cette journée a également une portée universelle qui nous incite à prolonger notre réflexion au-delà du cadre national pour lutter contre les esclavages contemporains. Car hélas, l’esclavage et la traite n’appartiennent pas qu’au passé et le combat contre ce crime doit se poursuivre.

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