Un texte issu d’une collection intitulée “Tableaux surréalistes du spectre humain”.
… Il plonge dans la mémoire des contradictions, dans des rencontres qui n’ont jamais eu lieu, imitant la monotonie de l’après. Après la possibilité des couleurs, il se plonge dans l’excavation des idées, les dépouillant jusqu’à de simples instantanés, une pâte développée sur le foyer des histoires, et cette buse d’où sont tirées des miches avec le goût de ces jours et nuits.
Au fil du temps, certaines images, scènes et sensations ont fait naître des cornes avec des perspectives différentes, des obsessions aux formations d’une conscience dense. Elles éclairent également les profondeurs des petits débats, traquant des rêves au-delà du système solaire, et ce qui a été abandonné au milieu de la destruction, attirant les masses de brouillard vers les sommets des aigles, et parce qu’elles tracent des sentiers fermes, elles se juxtaposent au chaos des sens, des sens qui se sont transformés en timbres postaux sur le marché noir.
Il peut évoquer le tapis de la nébuleuse, certaines visions pour succéder aux humeurs. À partir d’un rythme sans mémoire, des charges émergent de la selle de la métaphore, un miracle au goût de caroube, des reflets de lumières touchées par la courbure des branches de nuages, des cicatrices d’une mémoire en suspens entre l’amour et la guerre.
Il peut porter les contradictions de l’âme et les verser dans des canaux sous le microscope pour créer des mondes… où la somnolence prévaut, et ces chocs sont des personnages dans le tourment de l’expérience, le but étant le soleil, un objectif existentiel qui renferme des écrits… méritant de fouiller la mémoire du lieu pour eux, ceux-là, les lignées de l’encre, de la lumière et du sang.
Après l’explosion, une diversité émerge du fond de la douleur, des crimes des conjoints jusqu’aux profondeurs, des cous qui pendent, la libération de mémoires oppressées qui exploseront dans les révolutions du doute, dans les cellules de perles douteuses… et ce sont des récits de la civilisation des êtres, des tribus khazars avec des racines turkmènes, étrange comment le criminel sort de prison plus criminel.
Les tableaux de diplômes “Metrose” sont un témoignage de cela, accrochés au mur, sur les murs des cellules, des souvenirs encre de sang, qui ne tolèrent même pas les contradictions…
Par notre correspondant du Liban 🇱🇧
Prof. Ahmed Wahby
Écrivain et poète libanais ✍️