si on le traversait, on trouverait ce qu’on est, on demanderait du temps.. Combien de personnes me font sentir que je suis.. comme je suis..
Il y a un pas comme un fantasme de la vie, comme si on renaissait après une mère qui a été embrassée par la poussière, après un pas avec un esprit qui peut accueillir tous les mondes, comme si on s’endormait en sortant de corps qui ne bougez pas, comme s’il n’y avait pas de prière pour les âmes rassemblées en groupes, pour une froideur qui polit les lieux..
Un pas, et j’attrape les villes de blessures et de cendres, un pas, et le mirage est l’eau de l’illusion ; Des fontaines de sang jaillirent dans ma bouche, des fontaines de lumière dans mes veines, pas à pas, voire des aigles dans le ventre des vallées, comme un visage est creusé dans le sable pour que des larmes interdites rencontrent la vie.
Par prof. Ahmed Wehbé.. 💦
Poète et écrivain libanais..
Le correspondant de la Gazette du Liban 🇱🇧.

