4 autorités de régulation interdisent complètement de traiter avec des actifs virtuels…

Dans le cadre du renforcement de la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, et des conclusions de l’étude préparée par le Comité National de Lutte contre le Blanchiment de Capitaux et le Financement du Terrorisme, concernant l’engagement requis dans le domaine de l’application de la recommandation 15 des exigences internationales, émis par le Groupe d’action financière du GAFI, relatif au traitement des actifs virtuels, Quatre autorités de surveillance, membres du Comité national, à savoir l’Autorité des marchés, la Banque centrale du Koweït, le Ministère du commerce et de l’industrie et l’Unité de réglementation des assurances, confirmé l’interdiction absolue d’utiliser les actifs virtuels comme outil de paiement ou d’investissement.

Des sources bien informées ont indiqué que ces mesures de contrôle s’inscrivaient dans le cadre des préparatifs de l’État du Koweït pour le processus d’évaluation mutuelle, auquel l’État du Koweït sera soumis dans le domaine de la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme par le Groupe d’action financière (Groupe d’action financière) ( GAFI).

Les actifs virtuels sont définis comme des actifs qui ont une représentation numérique de leur valeur, qui peuvent être échangés ou transférés numériquement, et qui peuvent être utilisés à des fins de paiement ou d’investissement ou l’autre valeur correspondante.

Les quatre entités ont indiqué, dans des circulaires distinctes, que les actifs virtuels n’incluent pas les représentations numériques des monnaies papier, des titres et d’autres actifs financiers qui ont été discutés dans une autre partie des recommandations du GAFI, et ces entités ont affirmé leur engagement à ce qui suit :

Interdiction absolue d’utiliser des actifs virtuels comme outil/méthode de paiement, ou de les reconnaître comme monnaie décentralisée dans l’État du Koweït, et vous devez donc vous abstenir d’effectuer des transactions dans lesquelles des monnaies virtuelles sont utilisées comme outil/méthode de paiement dans le cadre de la présente interdiction.

Il est interdit de traiter des actifs virtuels comme moyen d’investissement, et il est donc nécessaire de s’abstenir de fournir ce type de services à l’un des clients.

Il est interdit de délivrer ou d’accorder à toute personne physique ou morale dans l’État du Koweït une licence pour fournir des services d’actifs virtuels en tant qu’entreprise commerciale pour son propre bénéfice ou pour le compte d’autrui (en plus du fait qu’aucune licence n’a été précédemment délivrée à cet égard).

Les titres réglementés par la Banque centrale du Koweït et les autres titres et instruments financiers réglementés par l’Autorité des marchés de capitaux sont exclus de cette interdiction.

Interdiction absolue de toutes les activités de minage de monnaie/d’actifs virtuels.

La sensibilisation des clients

Les autorités de régulation ont appelé les institutions soumises à leur contrôle à informer en permanence les clients de votre part sur les risques pouvant résulter de la négociation d’actifs virtuels (qui s’effectuent par le biais de transactions en dehors de l’État du Koweït à la connaissance des clients), notamment cryptées devises, parce qu’elles n’ont pas de statut juridique, qu’elles ne sont émises ou soutenues par aucun gouvernement, ni liées à aucun actif ou émetteur, et que les prix de ces actifs sont toujours tirés par la spéculation qui les expose à une forte baisse .

Les mesures ou sanctions prévues à l’article 15 de la loi n° 106 de 2013 relative à la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme s’appliquent à quiconque viole la présente circulaire, sans préjudice des sanctions prévues dans chaque autorité de contrôle.

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La Gazette

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