Le Conseil des ministres a publié le décret-loi n° 6 de 2024 concernant l’échange d’informations à des fins fiscales, par lequel toutes les entités et personnes du pays seront tenues de fournir à l’autorité compétente les informations nécessaires pour se conformer aux dispositions de cette loi. , son règlement d’exécution et les accords susmentionnés, que ce soit d’office ou à la demande du ministère des Finances.
La loi autorise également le Koweït et d’autres pays à échanger des informations à des fins fiscales conformément aux dispositions des accords internationaux le stipulant. Cet article confère à l’autorité compétente les pouvoirs nécessaires pour demander ou collecter les informations devant être fournies par les personnes et autorités concernées. dans le pays dans les 21 jours à compter de la date de sa demande afin de l’envoyer au pays demandeur Article à l’autorité compétente.
La loi stipule que des informations peuvent être demandées à n’importe quel pays conformément aux accords d’échange d’informations à des fins fiscales, et l’autorité compétente a le pouvoir de demander ou de collecter toute information en possession ou sous le contrôle de toute personne sur le territoire du Koweït et de l’envoyer. en réponse à la demande reçue conformément à l’accord d’échange de renseignements à des fins fiscales.
La loi permet à l’autorité compétente d’envoyer automatiquement et sans demande préalable des informations aux pays conformément aux accords sur l’échange d’informations à des fins fiscales.
Les établissements financiers chargés de la déclaration sont tenus, pour chaque année civile, de collecter les informations devant être déclarées et de les transmettre à l’autorité compétente accompagnées d’une déclaration d’information conformément aux obligations de diligence prévues par la loi et ses règlements exécutifs.
Dans le cas où aucune information n’est à déclarer concernant l’une des années, les établissements visés au paragraphe précédent doivent soumettre à l’autorité compétente une déclaration attestant qu’il n’y a aucune information à déclarer pour cette année.
Il ajoute : Dans tous les cas, la déclaration doit être présentée à l’autorité compétente dans un délai n’excédant pas le 31 mai de l’année qui suit l’année civile à laquelle se rapporte la déclaration. L’autorité compétente peut prolonger ce délai conformément aux contrôles prévus. à des fins fiscales.
La loi indique que les institutions financières chargées de la déclaration doivent s’engager à faire vérifier et approuver les déclarations d’informations qu’elles soumettent à l’autorité compétente par un commissaire aux comptes selon la liste des bureaux d’audit agréés par l’autorité compétente. Le commissaire aux comptes ne peut cumuler les fonctions de contrôle des comptes et celles de commissaire aux comptes de la même institution financière dont il approuve les décisions.
Les institutions financières chargées de la déclaration doivent également établir des systèmes et des procédures internes appropriés et nommer un contrôleur de conformité pour garantir le respect des dispositions de cette loi et des exigences des accords sur l’échange d’informations à des fins fiscales. En outre, les institutions financières chargées de la déclaration doivent obliger les clients à remplir un formulaire de certificat d’autocertification valide à chaque nouveau processus d’ouverture de compte, conformément à cette loi, à ses règlements d’application et aux exigences en matière de lutte contre le blanchiment d’argent (connaissez votre client). . Le compte ne pourra pas être ouvert si un certificat d’autocertification n’est pas obtenu.
Il a ajouté : Concernant les comptes non déclarables, les institutions financières déclarantes doivent conserver ces documents pendant au moins 6 ans à compter de la fin de l’année au cours de laquelle l’institution financière déclarante s’est appuyée sur les procédures de diligence raisonnable pour traiter le compte comme un compte non déclarable. .
amendes
La loi prévoit que seront punis d’une amende de 10 000 dinars au moins et de 20 000 dinars au plus :
1- Toute personne qui ne s’engage pas à répondre à la demande d’informations présentée par l’autorité compétente, dans les délais, formes et mécanismes précisés conformément aux dispositions de la présente loi, de ses règlements d’exécution et des accords d’échange d’informations à des fins fiscales, ou dans le en cas de fourniture d’informations incorrectes.
2- Toute institution financière mandatée pour déclarer n’a pas envoyé automatiquement à l’autorité compétente la déclaration d’informations et ses annexes aux dates et selon les modalités précisées conformément à la présente loi, à ses règlements d’exécution et aux accords d’échange d’informations à des fins fiscales, ou elle a envoyé informations incorrectes ou incomplètes.
3-Toute institution financière mandatée pour déclarer qui n’a pas respecté les procédures et exigences de diligence raisonnable stipulées dans la présente loi ou son règlement d’exécution.
4-Tout auditeur qui a approuvé une déclaration d’information et n’a pas divulgué les violations et erreurs qui y sont contenues.
5-Toute institution financière mandatée pour signaler qui n’a pas respecté cette loi.
6-Toute institution financière chargée du reporting qui ne s’est pas engagée à permettre aux employés de l’autorité compétente ou des autorités de contrôle d’exercer leurs devoirs et pouvoirs visés par la présente loi et son règlement d’exécution.