La plupart des patients diabétiques rencontrent des difficultés importantes pendant le mois béni de Ramadan en raison de la baisse de la glycémie causée par le jeûne prolongé, ce qui peut entraîner des complications graves. Le jeûne n’est pas approprié pour tous les patients diabétiques, car il y a des conditions à respecter pour éviter les complications.

Il existe deux types de patients diabétiques : le premier type est le patient qui dépend entièrement de l’insuline et qui souffre de diabète auto-immun, où les anticorps attaquent le pancréas, ce qui entraîne une baisse de l’insuline dans le sang qui doit être compensée par des injections. Ce patient a besoin de prendre de l’insuline deux à trois fois par jour et ne peut donc pas jeûner pendant le Ramadan, en particulier s’il est un enfant ou un jeune, afin d’éviter l’acidose sanguine et les risques pour la santé. Le deuxième type de patients diabétiques est ceux qui prennent des comprimés. Dans ce cas, le sucre est présent dans le sang mais il est inactif et résistant, et si le patient est prêt à jeûner, il peut le faire sans complications.

Voici les étapes importantes que les patients diabétiques doivent suivre pendant le Ramadan :

Les patients diabétiques qui prennent des comprimés pour traiter la glycémie peuvent jeûner s’ils se préparent correctement à l’avance. La première étape importante est de s’assurer que la glycémie à jeun est inférieure à 9 quelques jours avant le début du Ramadan. Le patient doit consulter son médecin pour suivre sa glycémie, qui doit être comprise entre 6,5 et 8,5, et s’assurer qu’il peut jeûner sans risques pour sa santé ni complications. En revanche, pour les patients diabétiques qui ont besoin d’insuline quotidiennement, il est important qu’ils prennent la dose de base avant l’heure de l’iftar (rupture du jeûne), et seulement la moitié de la dose au moment du suhoor (repas avant le lever du soleil). Les patients diabétiques qui prennent des comprimés doivent également consulter leur médecin pour ajuster leur dose de médicaments, car certains médicaments ne sont pas adaptés pour le jeûne.