« Le souci de la vérité » est un livre du philosophe et historien français Michel Foucault.
Le livre compte 167 pages et comprend un groupe de dialogues avec le philosophe Foucault et avec d’autres philosophes et penseurs qui abordent certains aspects de la philosophie de Foucault.
Le dialogue avec Foucault occupait les deux tiers du livre, et Foucault y mentionnait de nombreuses questions, notamment :
1- Cela indique qu’il n’y a pas de libre pensée et que nous sommes soumis à une pensée oppressive selon un modèle spécifique qui prévaut à chaque époque.
2- Il s’oppose à l’humanisme et y voit une raison prise pour qu’une personne puisse rester dans le cercle de sécurité et ne pas commettre d’erreurs.
3- Parler de la vie sexuelle doit avoir pour objectif de la prévenir, et le sexe doit viser à produire et à perpétuer l’espèce humaine, et non dans un but de plaisir.
4- Partout où il y a de l’autorité, il y a de la résistance, et l’autorité n’est pas un moyen de répression, d’interdiction et de prévention, mais plutôt un moyen de production, la production d’esprits, d’idées, de tendances et de politiques.
5- Nous sommes actuellement en surtemps, car le temps est le temps dans lequel le Christ a vécu, et dans lequel il nous reviendra comme il nous l’a promis, mais maintenant rien ne se passe parce que nous sommes en surtemps.
6- Les Grecs ne faisaient pas de distinction entre ceux qui préfèrent le sexe avec des femmes ou avec des garçons, mais ils regardaient la quantité : êtes-vous l’esclave de vos désirs ou leur maître ? Ils considèrent qu’avoir trop de relations sexuelles est de l’arrogance et un excès.
7- Le rôle de l’intellectuel n’est pas de dire aux autres : ce qu’ils doivent faire, mais son travail consiste à remettre en question les axiomes, à bousculer les habitudes et les modes de pensée, à dissiper les choses familières.
8- Il croit qu’il n’y a pas de connaissance absolue, car la fin d’un monde n’est pas la fin du monde entier.
Le dernier tiers est destiné aux dialogues avec des philosophes et autres penseurs, qui sont :
– Sartre, le philosophe qui dit : Je ne crois pas que l’histoire soit un ordre, mais plutôt un désordre, et quand l’histoire conserve l’ordre, c’est-à-dire la structure, elle est en train de le démanteler.
– Arlette Varge, la chercheuse qui estime que Foucault a présenté des livres historiques comme l’histoire de la folie et l’histoire de la sexualité, mais il n’est pas considéré comme un historien, mais plutôt comme un philosophe qui présente des études en histoire.
– François Ewald, le philosophe qui estime que l’usage que fait Foucault de l’histoire est un usage critique, car l’intention est d’historiciser et de déstabiliser les objectivités.
– Pierre Bourgelan, le philosophe qui considère Foucault comme fondé sur les fouilles du savoir (terme qu’il a souvent utilisé) au sens de recherches sur les origines des sciences humaines et l’histoire des problèmes humains.
Nous ne créons pas la langue. Au contraire, nous sommes gouvernés et opprimés par la langue. La culture nous opprime et la linguistique nous enseigne que nous sommes soumis à des lois que nous ne comprenons pas.
Le livre en général est très difficile et profondément philosophique, et vous ne pourrez pas le terminer si vous n’avez pas une longue patience.
