Après avoir examiné la Constitution du Koweït publiée le 14 Joumada II 1382 AH, correspondant au 11 novembre 1962 après JC.
Étant donné que l’un de nos plus chers espoirs était d’établir une constitution pour le pays fondée sur des fondements démocratiques, cohérents avec les traditions de ce cher peuple et répondant à ses espoirs et à son originalité, nous avions de grands espoirs de publier une constitution en 1962 dans le but d’un avenir meilleur pour ce bon peuple dans lequel le citoyen jouirait de plus de prospérité et accorderait aux citoyens plus de liberté et d’égalité sociale et économique et jetterait les bases de la fierté de la dignité et du souci des intérêts du Koweït et de la consultation en matière de gouvernance. préserver l’unité et la stabilité de la nation. Cependant, depuis que cette constitution est en vigueur depuis près de soixante ans, les espoirs placés dans sa publication n’ont pas été réalisés. La démocratie a été exploitée et la plupart des lois ont été gelées. pour réaliser des gains personnels, et les efforts n’ont pas été faits pour construire, mais plutôt pour démolir, entraver, inciter à la haine et tromper les gens, et le citoyen n’a souffert que d’une profonde douleur dans ce conflit, qui ne lui a apporté aucun espoir et n’a pas apporté combler son besoin.
Même si notre souci de la stabilité des fondements de la démocratie nous a obligés à faire preuve d’une longue patience face aux erreurs commises et à la réforme bloquée, dans l’espoir que la raison revienne à ceux qui ont abusé des dispositions de la Constitution et en prévision de Avec le réveil des consciences selon lesquelles l’intérêt public doit prévaloir sur l’intérêt individuel, la situation s’est aggravée au fil des jours.
C’est pourquoi nous avons émis l’ordre suivant
Premier article
Les dispositions des articles 56, alinéas 3, 107, 174 et 181 de la Constitution du 11 novembre 1962 sont suspendues.
Deuxième article
L’Assemblée nationale est dissoute et l’émir et le Conseil des ministres assument les pouvoirs accordés à l’Assemblée nationale en vertu de la Constitution.
Article trois
Les lois sont promulguées par décrets émiriens et peuvent – si nécessaire – être promulguées par arrêtés émiriens.
Article quatre
Un décret sera pris pour former un comité d’experts et d’avis chargé d’envisager la révision de la Constitution afin d’éviter les défauts révélés dans l’application pratique, d’assurer une bonne gouvernance démocratique et de préserver l’unité et la stabilité de la nation, à condition que la révision soit conforme à l’esprit de la notre noble loi islamique, tirée de nos authentiques traditions arabes koweïtiennes.
Article cinq
La Commission de révision de la Constitution doit achever ses travaux dans un délai de six mois à compter de sa formation et nous soumettre ses propositions après approbation du Conseil des ministres. Le projet de révision de la Constitution doit être présenté aux électeurs pour référendum ou à la prochaine Assemblée nationale pour. approbation dans un délai n’excédant pas quatre ans à compter de la date de délivrance du présent arrêté.
Article six
Le Premier Ministre et les ministres – chacun dans son ressort – doivent mettre en œuvre cet arrêté et l’exécuter.
Publié au Palais Seif…