Pour le quatrième jour consécutif, des émeutes secouent la France…

Vendredi, le président français Emmanuel Macron a présidé une nouvelle réunion de la cellule de crise ministérielle à Paris après des émeutes pour la troisième nuit consécutive en France suite au meurtre d’un adolescent par la balle d’un policier, alors qu’il annonçait le déploiement de renforts supplémentaires pour contrôler les émeutes, tandis que le gouvernement français a annoncé que des véhicules blindés seraient utilisés pour faire face à la violence.

 

Pour sa part, la Première ministre française Elizabeth Born a déclaré que la situation devait être apaisée à tout prix, soulignant que toutes les options étaient sur la table pour rétablir l’ordre dans le pays, ajoutant : « Toutes les options sont sur la table lors de la rencontre avec Macron, y compris l’imposition de l’état d’urgence.”

Macron, qui était à Bruxelles depuis jeudi pour assister à un sommet européen, a écourté sa participation en rentrant avant la fin des rencontres avec ses homologues.

 

Et les médias ont rapporté que 875 personnes ont été arrêtées jeudi soir et vendredi à l’aube en France, après des émeutes pour la troisième nuit consécutive, qui comprenaient des pillages et du vandalisme de biens publics, selon ce qu’a annoncé le ministre français de l’Intérieur, Gérald Darmanan, tandis que le ministère de l’Intérieur a annoncé que 249 policiers et gendarmes ont été blessés dans les émeutes en France jeudi soir.

Darmanin a écrit sur Twitter: “Ce soir, la police, la gendarmerie et les pompiers ont de nouveau fait face, avec courage, à des actes extrêmement violents, sur mes instructions d’adopter une approche stricte.”

 

Notre correspondant a rapporté que le résultat de la troisième nuit d’émeutes comprenait l’incendie d’environ 2 000 voitures et l’allumage d’environ 3 880 incendies sur la voie publique dans plusieurs villes, tandis que 492 bâtiments ont été endommagés.

Et le ministère français de l’Intérieur a annoncé que 249 policiers et gendarmes ont été blessés dans les émeutes en France jeudi soir. La même source précise que les autorités ont déployé 40 000 membres des forces de sécurité dans toute la France, dont 5 000 à Paris. Aucun blessé parmi les policiers et gendarmes n’est à déplorer.

 

Jeudi matin, le président français a tenu la première réunion de la cellule de crise ministérielle, qui comprenait des ministres et des directeurs des services concernés en son centre au ministère de l’Intérieur, avant de se rendre à Bruxelles. Au cours de la rencontre, il a dénoncé des actes de violence “injustifiés”. Dans la capitale belge, Macron n’a fait aucune déclaration publique.

Des émeutes, qui comprenaient du vandalisme au siège des administrations publiques, des pillages et des accrochages sporadiques jeudi soir, qui se sont poursuivis jusqu’aux petites heures du vendredi matin, ont secoué de nombreuses villes situées en région parisienne après l’inculpation de meurtre avec préméditation et l’incarcération du policier. qui a tué Nael, 17 ans, lors d’un contrôle routier après avoir refusé de s’arrêter, mardi, à Nanterre, près de la capitale française.

 

Le jeune homme, Nael, a été tué. M a été abattu par la police mardi dans la ville ouvrière de Nanterre, dans la banlieue ouest de Paris.

Les manifestants y ont incendié des voitures, fermé les rues et lancé des projectiles sur la police, après une manifestation pacifique plus tôt dans la journée pour rendre hommage au jeune homme.

 

La police parisienne a déclaré qu’un magasin de chaussures Nike du centre de Paris avait été cambriolé et que plusieurs personnes avaient été arrêtées après que des vitrines eurent été brisées rue de Rivoli.

Des vidéos sur les réseaux sociaux ont montré de nombreux incendies à travers le pays, notamment une gare routière dans la banlieue nord de Paris et une station de tramway à Lyon..

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La Gazette

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