Le foot français marche toujours sur la tête !

Le 1er week-end de juin a confirmé le joli bazar qui gangrène le Foot Ball français.
En ligue 1 le Paris Saint Germain remporte le titre, sans surprise, mais de quelle manière ?
Aucune célébration digne d’un titre de champion de France, une dernière défaite à domicile pour remercier le public, un entraineur et la star mondiale Messi sifflés par les tribunes pour cette soirée qui s’annonce comme la dernière au Parc des Princes pour nos deux humiliés.

Pendant ce temps-là, les supporters marseillais et Ajacciens ont terminé la saison en beauté sur l’Ile. Résultat du match sans enjeu sportif? Des blessés, des dégâts et Kevin, un gamin de 8 ans souffrant d’un cancer, invité en loge par Corsica Air et violenté dans la loge avec ses parents par des Corses n’acceptant pas qu’il porte le maillot de l’OM. Une nouvelle fois, les faits confirment que les décideurs et certains chroniqueurs sportifs n’ont toujours pas compris l’inutilité à autoriser le déplacement en groupe de supporters, les meutes étant incapables de raisonnement.

Enfin, sommet lors du match décisif de deuxième division entre Bordeaux et Rodes.
Pour préserver l’équité de la compétition jusqu’à la dernière seconde du championnat, tous les matchs se jouent en même temps.
Résultat le match est arrêté définitivement à la 22eme minute et pour cela il a suffi d’un seul supporter pour mettre le foutoir sur le classement final.
Vous ne rêvez pas : un seul !
Le club et son service de sécurité amateur est responsable d’avoir laissé passer cet individu, bien connu du club, sans aucune circonstance atténuante. Aucun n’a essayé de l’interpeller avant qu’il ne bouscule le joueur adverse qui célébrait son but devant une caméra. Les images sont sans appel où nous voyons le délinquant à quelques centimètres d’une femme de la sécurité qui le regarde sans réaction puis qui tourne sa tête dans une autre direction.
Les autorités du foot Ball se sont réunies en urgence lundi pour décider de la sanction. Le président du club de Bordeaux n’aura même pas eu la décence d’attendre la réunion, menaçant dès la fin du match d’utiliser tous les recours juridiques si son club était sanctionné, l’empêchant ainsi de monter en ligue 1.
Résultat, la procédure permet aux décideurs de ne pas décider et de se donner encore une semaine pour réfléchir aux sanctions. Le club de Metz devra encore garder au frais son feu d’artifice pour fêter sa remontée parmi l’élite. Le contraire semble impossible, mais impossible n’est pas français.

Ce joyeux bazar fait suite au départ forcé cet hiver du président de la fédération Noël Le Graet, du limogeage de l’entraineuse de l’équipe de France féminine suite à un putsch de certaines joueuses sans compter le remue-ménage à la tête d’autres fédérations sportives.
Face à ce constat d’incompétences répétées (souvenir de Liverpool/ Réal au stade de France) devons-nous attendre autre chose qu’un joyeux bazar au J.O. de Paris ?
En attendant des rats de l’organisation des J.O. ont déjà quitté le navire. Ce n’est jamais bon signe.

(Par Pierre Méchin, correspondant France)

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